Dans cet article nous allons parler de course à pied, de footing, de jogging ou encore de running.
Selon une étude de la fédération française d’athlétisme parue en 2014, vous seriez plus de 8,5 millions à user vos chaussures sur le bitume (soit 19% de la population), des chiffres en constante hausse.
Une chose est sûre : les français adorent courir !
Vous aussi vous avez pris la décision de reprendre la course à pied pour retrouver la forme ? C’est une très bonne initiative car ses bienfaits sur notre santé ne sont plus à démontrer.
Cependant, contrairement à ce que vous pourriez croire, courir n’est pas quelque chose d’acquis.
Tout comme le vélo, le judo ou la musculation, la course à pied nécessite un apprentissage technique indispensable pour progresser efficacement et en toute sécurité !
Lorsque je me balade en ville il m’arrive fréquemment de regarder des joggers amateurs en pleine action et ce que je vois me fait très souvent froid dans le dos.
Là encore, beaucoup de gens sont victimes de la désinformation et j’en suis arrivé à cette conclusion :
Presque personne ne sait courir !
Le but de cet article est de remettre les points sur les « i ».
Je vais vous montrer les erreurs les plus courantes en course à pied.
Pour ensuite partager avec vous les techniques indispensables à connaître pour se préserver des blessures et pour une efficacité optimale de vos foulées !
L’erreur la plus courante en course à pied :
Le plus gros défaut technique à corriger est la course en « appui talon ».
En effet la majorité des personnes courent avec ce type d’appui.
C’est une attaque du sol avec le talon du pied, suivie d’un déroulement progressif de la plante qui va se finir par une impulsion pour effectuer une nouvelle foulée et ainsi de suite.
Il y a de grandes chances que cela ne vous choque pas et je suis sûr que c’est le type d’appui que vous utilisez.
Vous devez impérativement savoir que cette façon de courir est totalement contre-nature pour l’homme et va générer de nombreux problèmes…
Les conséquences de « L’appui talon » :
Le problème lors de l’attaque du pied par le talon est qu’il n’y a aucun amorti du choc.
Ce choc est amplifié par le verrouillage des articulations, la jambe se retrouvant tendue lors du contact avec le sol.
L’onde de choc n’est pas absorbée et va donc se propager dans tout le corps en partant du talon vers le tibia, le genou, la hanche, le dos pour finir sa course au sommet de notre crâne.
Chaque appui talon va provoquer des micro-traumatismes sur l’ensemble de vos articulations.
Cela n’est pas très grave sur le court terme mais sur le long terme ces mauvaises habitudes peuvent générer de sérieux problèmes comme les tendinites, problèmes de dos, douleurs musculaires et articulaires, inflammations etc.
C’est simple, quand vous allez courir une trentaine de minutes, vous effectuez plusieurs milliers de foulées. Ce sont donc plusieurs milliers de micro-traumatismes que vous infligez à votre corps lorsque vous adoptez une mauvaise technique de course !
Pourquoi court-on en appui talon ?
Courir sur des sols non naturels
L’homme a recouvert les sentiers de terre et notre douce herbe par du bitume, des routes et des pavés.
Ces sols ne sont pas adaptés à la course à pied et c’est pourquoi nous avons créé la chaussure de sport qui était censée nous protéger de la dureté du sol.
Certains ont découvert un nouveau marché et surfent sur cette tendance…
Les grands fabricants de chaussures
Eh oui, s’il y a bien des personnes qui se font du fric sur le dos des consommateurs non avertis, ce sont les fabricants de chaussures.
Qui n’aurait pas envie d’acheter les dernières baskets high tech à la mode avec talons ultra amortissants, mais est-ce vraiment utile ?
Les fabricants basent leur business sur la promotion de l’amorti de leurs chaussures. Dans leurs publicités, les grandes marques de sport vous vendent littéralement l’appui talon pour justifier l’utilité de leur chaussure.
Les consommateurs s’empresseront d’imiter ce qu’ils ont vu dans ces mêmes pubs, c’est une aberration !
Quelques exemples d’appuis talon dans les publicités (Adidas et Nike) :
Si l’on réapprenait enfin à courir correctement, leurs chaussures hors de prix deviendraient obsolètes et cela pour votre plus grand bien.
Oublions tout cela, je vais vous apprendre la véritable technique de course à pied.
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Apprenez enfin à courir :
N°1 : L’Appui en plante de pied
Il est impératif de remplacer l’appui talon par un appui en plante de pied.
Avec l’appui en plante de pied vous oubliez le talon ! En effet il faut utiliser les 2/3 avant du pied pour amortir l’impact de la foulée.
Pour vous donner une image, c’est comme de courir sur la pointe des pieds !
En réalité, vous n’allez pas vraiment courir sur la pointe des pieds, il faut simplement avoir l’intention d’amortir en premier lieu avec l’avant du pied (et non pas avec le talon).
Le talon vient toucher très légèrement le sol dans un second temps, ce contact est très subtil et peut devenir facultatif quand on est à l’aise.
C’est comme de courir en suspension, ce type d’appui extrêmement efficace est utilisé par les sprinters ! L’appui en plante de pied est intéressant car il sollicite l’ensemble du système musculo-squelettique de manière très dynamique.
Il permet d’utiliser un amortisseur naturel : Le tendon d’Achille
Le tendon d’Achille est le plus volumineux et le plus long tendon du corps humain, il fait la jonction entre votre talon et votre mollet. Ce tendon est sollicité lorsque vous décollez les talons du sol, c’est aussi le principal amortisseur lors d’une course en plante de pied.
Il nous permet aussi d’emmagasiner de l’énergie lors du poser du pied pour ensuite la restituer lors de la propulsion. Cela nous permet d’économiser 50 % de coût métabolique lorsque nous courons et soulage grandement les articulations !
Lors de vos séances de footing, essayez progressivement de passer sur les 2/3 avant de vos pieds, réduisez l’impact du talon au sol et gardez une légère flexion de jambe lors de vos appuis.
Vous devez avoir l’intention de courir en vous laissant légèrement tomber vers l’avant.
Attention l’appui en plante de pied fait énormément travailler vos mollets, commencez petit à petit pour habituer votre corps progressivement.
Débutez par 5 min et augmentez progressivement (10, 15, 20…),
N°2 : Pensez à vous grandir
Lorsque vous courez vous devez avoir l’intention de vous grandir comme si un fil attaché à votre crâne vous tirait vers le haut.
Soyez fier et bombez le torse, utilisez activement vos bras d’avant en arrière sur un même plan pour mieux vous équilibrer.
Il vous sera plus facile de respirer dans cette position.
N°3 : Légèreté et fluidité
« Adoptez le style félin »
Eh oui, vous devez vous prendre pour un félin. 🙂 La légèreté et la fluidité de votre course est très importante.
Pour cela, efforcez-vous à faire le moins de bruit possible quand vous posez le pied au sol, car :
Bruit = Choc = Traumatisme
Le Barefoot Running : courir comme nos ancêtres
Selon vous est-ce que nos ancêtres portaient des chaussures ? Non, des petites sandales tout au plus !
Le Barefoot Running (ou course minimaliste) signifie simplement courir pieds nus.
« Mais ça doit faire mal aux pieds ce truc »
La course minimaliste peut se pratiquer avec des chaussures spéciales (chaussures minimalistes) qui possèdent une semelle très fine (pas d’amorti) et agit comme une seconde peau pour vos pieds. Elles sont très pratiques pour protéger vos pieds des petits débris.
(Voici celles que j’utilise : Vibram FiveFingers® Signa M0201 Noir Homme)
Le barefoot se pratique préférentiellement sur des sols naturels car nos pieds ne sont pas conçus pour les sols durs (béton, macadam…). Il est très agréable de le pratiquer en forêt ou bien dans les parcs de nos villes.
Ce qui est intéressant dans la course minimaliste c’est justement l’absence de couche amortissante sous la chaussure.
Cela vous oblige à passer sur un appui en plante de pieds pour utiliser votre amorti naturel : le tendon d’Achille.
N’essayez même pas de courir avec le talon, vous allez comprendre votre douleur…
Quand on commence le Barefoot Running, on comprend très vite l’absurdité et l’inefficacité de nos chaussures modernes !
Attention, il n’est pas obligatoire d’avoir des chaussures minimalistes pour courir en plante de pieds. Cela peut se faire avec des chaussures traditionnelles, mais ne vous arrêtez pas là, enlevez-les.
L’essayer c’est l’adopter !
Personnellement, je trouve qu’il n’y a rien de plus jouissif que le contact direct du sol sous un pied nu. Je pratique régulièrement le barefoot running et je peux vous dire que je n’ai jamais senti de pareilles sensations de plaisir et de vitesse !
Il faut bien sûr une petite période d’adaptation le temps que votre pied se renforce, mais cela en vaut le coup !
Commencez par de petites courses très brèves et augmentez progressivement.
La première fois que j’ai pratiqué le barefoot avec un ami, nous étions tellement enthousiastes que nous sommes restés plus d’1h à enchaîner footing et sprints.
Résultat : je n’arrivais plus à marcher pendant 3 jours ! Mais je ne regrette pas l’expérience 🙂
A très bientôt,
Valentin PECK.
Partagez cet article à vos amis pour les aider à courir de la bonne manière, cela leur évitera les blessures !
Va-t-on dépasser les 8 000 partages ?? Merci à tous ! 🙂
Pour aller plus loin :
– La vidéo Youtube: « Course minimaliste, le point de vue des pros… »
– La vidéo Arte: « Sommes-nous faits pour courir ? »
– La vidéo de NaturaCoach: « Tout savoir sur la course pieds nus »
J’essaye de télécharger votre dossier 4 conseils pour perdre du poids mais un message d’erreur s’affiche à chaque essai…
Pouvez-vous me l’envoyer directement ?
Merci par avance
Article fort intéressant. Ma soeur m’a fait changer ma foulée, il y a près d’un an et je ne regrette pas du tout.
Je trouve que j’ai gagné en vitesse et je trouve cette foulée maintenant plus naturelle.
La semaine dernière en revanche, j’ai du abandonner ma course car douleur au tendon d’Achille. C’est la première fois que cela m’arrive. Auriez-vous un conseil pour éviter les blessures ?
Salut Anne,
Merci à toi 🙂
Pour éviter les blessures ne te surmène pas, sois souple dans tes appuis. Fais attention à ton alimentation en évitant les produits acidifiants (lait, céréales, viande et junk food).
Étire et masse.
Une Surcharge pondérale (même minime) pourrait aussi être à l’origine de ton problème. Le corps n’étant pas fait pas trimbaler un tel poids.
Voilà j’espère que cela répond à tes questions 😉
Je suis adepte des chaussures minimaliste grâce à elle j’ai changé ma foulé mais wow les courbatures.
Mais depuis je fais des randonnes avec etc c’est le top.
Excellent article.
Cela fait environ 30 ans que je cours sur des distances allant du 10 km sur route à 105 km en trail. En période de charge pour préparer une course je fais 6 entrianements par semaine entre 60 et 80 km par semaine J’ai, à un moment, hésité à passer des chaussures classiques aux minimalistes. Mais devant le peu d’enthousiasme de mon conseiller et camarade d’entrainement, je me suis abstenu. En gros, il avait peur qu’avec mon volume d’entreinement, mes tendons d’achille souffre beaucoup trop avec un risque conséquent de blessure.
Mais excellent article complet
Merci Thomas 🙂
Bonjour jean claude,
Ta charge d’entraînement est impressionnante.
La question à se poser est la suivante: « est ce que cette charge d’entraînement est naturelle, physiologique pour le corps humain? »
A moins d’avoir une alimentation irréprochable je pense que ça fait beaucoup!
Mais rien ne t’empêche de passer au minimalisme très progressivement. En passant de quelques minutes à un entraînement entier par semaine… Utilise ton ressenti 😉
Une chose est sûre: l’appui en plante de pieds est l’appui le plus naturel point.
Je comprends ce que tu veux me dire…
Le sport de haut niveau n’est pas une référence, on s’intéresse beaucoup aux médailles des sportifs mais jamais ce qu’il deviennent par la suite. Or beaucoup deviennent des épaves parce qu’ils ne se ménageaient pas.
Si ils avaient connu l’appui plante plus tôt je suis sûre que leurs performances auraient été encore meilleures 🙂
Merci beaucoup pour ton article très enrichissant! Cependant, j’ai une question car tu recommande « de se grandir » en courant mais également de « se laisser légèrement tomber vers l’avant ». Quel est le juste milieu?
Salut Edouard,
L’un n’empêche pas l’autre, « se laisser légèrement tomber en avant » est une image pédagogique pour comprendre l’attitude à adopter lorsque l’on cours. Cela nous oblige à fléchir la jambe pour mieux amortir. Il ne faut pas courir avec le dos vouté et les épaules qui tombent vers l’avant.:)
Merci à toi.
cela fait plus d’un an que je souffre des tendons d’achile.
Je cours depuis trente ans et la majorité du temps en montagne.
J’ai beaucoup entendu parler en bien et en mal de ces fameuses chaussures minimalistes et je reste dans le flou.
Pensez vous que mes douleurs pourraient diminuer en utilisant cette technique?
J’ai rapidement abandonné le type de chaussures que j’utilisais depuis que je pratique la course à pied. La transition s’est faite sans dommages à l’aide d’une paire de GoRun de Skechers. Le lendemain de ma première expérience avec ce genre de chaussures, mes mollets me faisaient souffrir. J’en ai déduit que la technique qui consiste à se réceptionner sur le talon, outre d’être antinaturelle, ne faisait pas travailler les mollets. C’est le comble pour une activité qui sollicite les jambes !
Aujourd’hui, j’alterne les Trail Glove de Merrell et les Five Fingers de Vibram. J’ai dépassé la peur du ridicule en chaussant ces dernières qui sont entièrement noires. Franchement, je trouve horribles les chaussures traditionnelles qui sont énormes et bariolées (outre d’être lourdes). J’adore voir la tête des gens quand ils regardent mes pieds. Surtout quand ce sont eux-mêmes des coureurs. Tout en pratiquant la même activité, c’est plaisant de se sentir à un peu à part.
J’ai juste regretté d’avoir porté les Vibram le jour où j’ai posé le pied sur un caillou pointu que je n’avais pas vu. J’ai eu mal pendant un mois. Pour éviter les désagréments, je cours essentiellement sur du bitume.
Les chaussures que je porte permettent de courir de façon dynamique. C’est très agréable de se sentir propulsé alors que la technique classique va finalement à l’encontre du sens de déplacement.
Depuis que j’ai changé mon fusil d’épaule, j’ai toutefois traîné pendant quelques mois une douleur au niveau de la crête iliaque. Elle a disparu sans que je sache si elle était liée ou non au changement de technique et de chaussures. Il peut arriver que je sente que ça tire un peu au niveau de la fesse droite mais la gêne disparaît rapidement. Il est vrai que j’ai l’habitude de faire entre 15 et 18 kilomètres à chacune de mes séances (trois dans le semaine).
Allez jeter un œil sur cette vidéo, courte, mais qui va à l’essentiel :
https://www.youtube.com/watch?v=HGWz38IKnlE
Cordialement.
Bonjour Agathe,
Le problème peut être multiple:
-Surcharge pondérale (trop de poids)
-Déséquilibre musculaire
-Blessure mal soignée
Si la course à pieds est trop douloureuse, ne t’acharne pas.
Je te conseil de pratiquer des activités plus douce comme la marche, le yoga ou la natation! 🙂
Bonjour Michel
Il est sûre que passer en appui plante (voir en minimaliste) te fera énormément de bien.
Pour les problèmes de tendon récurrents je te conseil d’aller voir du coté de ton alimentation.
Certains aliments sont très acidifiants pour le corps et peuvent provoquer des tendinites ou autres désagréments.
Évite les produits céréaliers (farine, pain, pâtes) laitiers et industriels et favorise les produits vivants (fruits, légumes…) et tes douleurs vont s’envoler comme par magie tu peux me croire.
Merci Pour ce beau témoignage je me reconnais dans ce que tu as écris. 🙂 J’espère que cela en encouragera plus d’un à se lancer dans l’aventure.
Votre article est intéressant, ayant testé à plusieurs reprises ce type de course, le sentiment de légèreté est bien réel.
D’ailleurs, non seulement les sprinteurs pratiquent cette foulée griffée, mais aussi les sauteurs de haies : leurs réceptions dans des foulées hyper longues, en plein élan et donc potentiellement traumatisantes, se font sur l’avant-du pied.
Mais quid de la marche à pied ?
Si cette technique de réception medio-pied est la bonne pour courir, ne doit-elle pas l’être aussi pour simplement… marcher ?
Au plaisir de lire votre réponse
Bonjour,
merci à vous 🙂
Je pense que pour la marche il est normal de passer sur un appui déroulé talon-plante-pointe, le choc de l’impact étant infiniment moins fort !
Vous connaissez la réflexologie plantaire qui consiste à masser la plante des pieds ? Marcher sur du gazon en déroulant bien le pieds vous fait bénéficier des bienfaits de la réflexologie et relaxe votre voûte plantaire 🙂
Je pense que l’appui en plante se limite aux efforts dynamiques (course, saut)
Bien à vous
Oui je pratique en ce moment plein d’exercices pour les pieds, avec balle de tennis, renforcement des orteils, assouplissement etc… qui donnent de bons résultats pour la sensation d’équilibre général.
Mais je dois dire que je suis un peu perplexe au sujet de la marche (certes votre article parlait de courir, mais je suppose que c’est aussi un sujet qui vous intéresse).
Car tout l’argumentaire pour la course sur avant-pied semble valable pour la marche.
Pour s’en convaincre un peu : marcher pieds nus sur du carrelage (ou toute surface dure) en mettant les paumes des mains sur les oreilles, afin d’être plus réceptif au son du choc de l’attaque talon… puis refaire l’exercice avec un déroulé de pied sur l’avant en premier. La différence est flagrante.
Voici un article trouvé sur le net avec une courte vidéo explicative pour mieux comprendre ce que je veux dire :
Lien : http://senmoticfrance.blogspot.fr/2010/04/comment-reconnaitre-un-specialiste-de.html
Qu’en pensez-vous ?
Cdlt
L’article et la vidéo sont très intéressants. Je suis totalement d’accord.
J’ai fais le test et je me suis rendu compte que j’adoptais instinctivement ce type de marche sans poser le talon en premier lorsque je suis pieds nus !
La encore ce sont les chaussures qui déforment notre façon de marcher…
Encore merci à toi pour cet échange 🙂
Ce qu’il faut retenir pour une pratique quotidienne, c’est d’avoir des chaussures a semelle plate (sans aucun talon/talonnette) avec suffisamment d’espace à l’avant, pour qu’elles ne compriment pas les orteils lorsqu’ils s’écartent à la prise d’appui.
Je pense que bien des troubles de type TMS seraient évités ainsi. A suivre !
Petite interrogation … Je suis infirmière et je m’intéresse à ces chaussures pour le travail, où nous fessons pas mal d’aller retour et où l’on reste debout assé longtemps. Je me demandais alors si les chaussures minimalistes correspondaient à ma pratique professionnelle ?
Merci pour cet article.
Bonjour Déborah et merci.
Oui tu as tout intérêt à porter des chaussures minimalistes ! Après à voir quel type de chaussure te conviendrait le mieux.
Il faut à tout prix que tu optes pour de chaussures à semelle fine et souple.
Il existe une multitude de choix sur internet, ça ne se limite pas qu’aux chaussures orteils, il existe des modèles passe partout beaucoup plus discrets.
Si tu aimes les sandales je te conseille ce genre de modèle => http://xeroshoes.com/, tu peux même te les fabriquer toi-même pour moins chère (celles que je porte).
Elles sont directement inspirées des sandales portées par certaines tribus ancestrales.
Bravo pour article clair.
J’essaye gentiment de changer ma foulée. Chose pas évidente, mais cela vient gentiment.
Actuellement j’alterne entre ma foulée « naturelle » et celle avant du pied.
Je dois avouer qu’en courant sur l’avant, je me sens plus léger et c’est vraiment agréable.
Pour le barefoot, je vais attendre un peu…
Merci encore,
MrTranquille
Mon footing d’hier. Au bout de 2 mn, j’ai decidé – juste pour voir – de courir sur l’avant des pieds.
Bonnes sensations! j’avais l’impression de courir comme un cheval! en levant plus ou moins les genoux par moment, une petite voix intérieure me disait: au trot, au galop; de plus, sur terrain vague, cela donne une impression de félin quand on saute des bosses.
Les mollets sont très sollicités, ils brûlent davantage, mais la douleur de congestion est moins traumatisante – même seulement mentalement – que la « lourdeur » que l’on ressent parfois à courir sur les talons. Le lendemain, les ischio ne présentent aucune raideur.
Ce matin je découvre cet article après une petite recherché, bien, très bien!
Pour le sujet sur la marche à pied, je pense que le sujet est différent: la plante agit comme une pompe pour la circulation sanguine, il est donc impératif de dérouler le pied sur toute sa longueur quand on marche. C’est tout naturel et n’induit pas de claquer les talons au sol! En revanche, pour la course, si l’on pose les talons là ça claque. Du bon sens en fait: je marche, talon léger au sol, déroulé plantaire = circulation sanguine du pied. Je cours: j’amortis avec le mollet.
voili voilou…
Tom
Je m’interesse de pret a cette façon de courir afin de créer un amorti naturel. Et mobiliser le moins possible le talon qui créera des chocs sur le schema corporel.
Mon souhait est de préserver un maximum le dos et en particulier le sacrum. Qui lorsqu’il est bloqué ou déplacé créer des tensions musculairs et des douleurs au niveau de l5.
Cette pratique de course sur les pointes, pensez vous qu’elle puisse limiter les déplacements du sacrum?
J’essaye de courrir dans les cuisses. Jambe un peu fléchit. Je fais presque deux metres et une centaine de kilos…
Merci de votre réponse.
Cordialement.
Dave
contente de lire ton article, depuis le temps que l on me dit de ne pas courir sur la pointe (tendon court oblige), j ai écouté mon corps qui m a fait courir de cette façon
Merci 🙂
Cela dit, les chaussures minimalistes ne me semblent pas avoir la réputation d’être bon marché (hormis en mode sandales/huaraches ou barefoot qui effectivement sont économiques). L’argument économique du prix des chaussures n’a donc pas vraiment de valeur (même si il a du style j’en conviens dans un plaidoyer pour le minimalisme).
Et aussi, grâce à la méthode Light Feet Running (LFR), les douleurs aux mollets sont extrêmement limitées puisqu’il est question d’utiliser les fessiers comme propulseur et de relâcher pied et mollet pour leur laisser toute la latitude de faire leur boulot d’amorti/ressort. 😉
Y’aurait-il une contre indication de continuer à utiliser mes Ascis GT 2000 3 (foulée pronatrice) et tenter de courir medio-avant du pied?
Merci d’avance
moi j’ai quelques varices sur les jambes, et je me suis déjà fait opérer, est ce que la corse à pied et la methode pointe de pied est bonne pour moi ?
merci
J’ai 53 ans, suis par chance resté assez léger et j’ai commencé la marche minimaliste il y a 2 mois.Je fais de la marche minimaliste avec une paire de chaussures minimalistes, et aussi parfois avec des chaussures classiques plates souples, genre tennis de ville, auxquelles j’ai retiré les semelles.
Avant je courrais sur le talon (6-7-10km), mais le passage à la course minimaliste avec des running minimalistes est compliqué même sur courtes distances, je me suis fait quelques élongations.
Alors en attendant je cours sur l’avant du pied en petites foulées , avec des running classiques de drop 10mm (a vue de nez) auxquelles j’ai retiré les semelles. Ce n’est pas du running minimaliste proprement dit, mais comparé à la course sur talon, c’est plus aérien, moins fatigant, et mon talon d’achille demeure peu sollicité.
Je me demande si je ne suis pas en train de combiner les avantages d’une technique de course et de l’amorti d’une chaussure?!
En tout cas, c’est grâce a des articles comme le votre que j’ai changé ma technique de course.
Merci!
Je l’ai utiliser et j’ai eu tellement mal que j’ai du aller chez l’ostéopathe et la kiné … C’est exactement tout le contraire. Cette article eSt faut car je m’entraînais sur les cross dans de l’herbe avec sa technique et de Bonne chaussure le pire j’ai eu une entorse au deux pied . J’ai toujours mal au cheville malgré mes 15 séance chez le kiné et les 10 chez l’ostéopathe. J’ai 15 ans et je suis dessus de vous avoir écouter
Ce que tu traverses n’a pas l’air très sympa…
La technique d’appui en plante est une technique qui s’apprend très lentement (je le précise bien à la fin de l’article).
D’autant plus pour les adolescentes qui comme toi sont en plein développement musculaire et osseux.
Il ne s’agit pas de lire un article, se dire « ah, il a l’air de pas dire des conneries ce mec la ! », acheter une paire de minimalistes et de faire des séances de plusieurs heures dès le départ. C’est le meilleur moyen pour se faire très mal et se péter les tendons d’achille.
Notre corps n’a plus l’habitude de courir de cette façon, il faut prendre son temps pour renforcer le corps. Si tu as dû aller chez le kiné et l’ostéo c’est que tu as vraiment forcé car c’est la première fois que j’entends un témoignage comme le tien.
J’espère en tout cas que tu récupéras vite ! Bon courage Léa.
Pour ceux qui disent que c’est n’importe quoi, il faut savoir que Bikila à gagné un marathon olympique en courant pieds nus sur le bitume du début à la fin … (Il n’avait jamais porté de chaussures de sa vie)
Par contre, il faut reconstruire les séances comme un débutant complet, sinon gare aux traumatismes effectivement. Donc au départ pas plus de 2km par semaine. Au bout d’un an on peut aller jusqu’à des séances 10km …
(Je viens d’acheter une vibram Five fingers a 56€, pour ceux qui parlent aussi du prix )
Article très intéressant ! J’ai repris la course à pied depuis 2-3 semaines et lorsque j’ai fait ma séance hier j’ai eu des douleurs au niveau du tendon d’Achille au point où il était dur, raide et je ne pouvais plus courir… J’étais obligé de faire des temps de pause durant toute la course… A votre avis quelle était le problème ?
Merci.
Article très intéressant ! J’ai repris la course à pied depuis 2-3 semaines et lorsque j’ai fait ma séance hier j’ai eu des douleurs au niveau du tendon d’Achille au point où il était dur, raide et je ne pouvais plus courir… J’étais obligé de faire des temps de pause durant toute la course… A votre avis quelle était le problème ?
Merci.
En effet les tendons et notamment le tendon d’Achille se renforcent bien bien plus lentement que les muscles, ce qui veut dire que même si vos mollets peuvent encaisser 3 ou 4 sorties de 45 minutes votre tendon d’Achille n’est pas encore prêt, les podologues et les orthopédistes commences à voir des ruptures et épines calcanéennes dues à une transition trop rapide.
Au début c’est galère de parti courier avec sa paire de baskets normaux dans le sacs à dos pour changer de chaussures, mais ça vaut le coup.
Pour les filles, vous allez prendre un peu de tour de mollet ce qui peut coincer avec les bottes, mais un bon cordonnier vous les élargira !
Votre article est en effet très intéressant! Mais difficile de se corriger. J’ai 30 ans je cours très régulièrement depuis quelques années et j’ai eu récemment l’occasion de me voir courir pour la 1ère fois…quel désastre!! Je traîne les pieds, je cours sur les talons et le pire, j’ai les genoux qui se touchent ce qui esthétiquement n’est pas beau à voir!! Je porte des baskets New balance ultra légère, j’essaye désormais de monter davantage les genoux. Par contre pour les genoux qui se touchent je n’arrive pas à me corriger. Avez vous un conseil à me donner?? Merci!
Le jeûne -en France- est encore mal vu. C ‘est grâce à des personnes comme vous, que la bonne information commence à circuler. C’est effectivement, un « outil Santé » formidable et accessible par tous ! MERCI
Marie de Manger Vivant.
Je comprends que tu souhaites nuancer néanmoins si un coureur est comme tu le dis satisfait de sa vitesse / prend plaisir et n’est jamais blessé : il est très courant que ce type de coureur aie les genoux fort douloureux à 40 ans et ne peuve plus courir. La foulée minimaliste apprise en douceur peut permettre de prendre soin de nos articulations et ainsi de ne jamais devoir s’arrêter de courir pour de telles raisons.
Au plaisir de te retrouver sur le blog, à bientôt.
Marie de Manger Vivant.
La course athlétique, véritable, se fait par appui sur la pointe.
On gagne en vitesse et en grâce.
Par contre, cela épuise beaucoup plus vite. Cela brûle en effet les mollets assez vite. Pour le sprint et le semi-sprint, que je pratique, cette technique est indispensable. La course ne dure pas longtemps : elle est rapide (moins de 5000 m).
Pour les endurances (les temps longs de course) il est impossible de tenir la distance en faisant appui sur la pointe;
D’où ma question : comment font les marathoniens ?
Marie de Manger Vivant.
J’ai 69 ans je me nourris très bien depuis longtemps, mais je change encore régulièrement des choses.
Plus de céréales, pas de produits laitiers, pas de viande ni poisson.Beaucoup de produits de mon jardin. J’ai la capacité de quelqu’ un assez en forme de 50 ans. Je peu encore jouer au football assez intensif.
Merci à toi.
Marie de Manger Vivant.
As tu déja entendu parler de ce souci? Quel est ton avis?
Je te remercie.
En effet, ce genre de foulée nécessite une transition tout en douceur, en prenant bien son temps. Une piste envisageable pour comprendre le problème que tu rencontres serait que tu n’y aurait pas été assez progressivement ?
Marie de Manger Vivant.
Tout de bon pour toi 🙂
Marie de Manger Vivant.
Je viens de découvrir votre article et je me pose deux questions.
La paire de Five Fingers que vous présentée et que l’on peut trouver en vente une peu partout vaut environ 140 € . Pas d’amortie pas de technologie de stabilité un simple mesh et une semelle réduite a son plus simple effet : cela me parait un peu cher.
Et pourquoi ne pas apprendre à courir « correctement » avec une paire de chaussures dite classique.
Merci par avance pour vos réponses.
karim.
J’ai découvert cet article il y a un peu plus de deux ans, et c’est en partie grace à lui que je me suis orienté vers la course minimaliste, puis très rapidement vers le barefoot. Pour celà, je vous remercie. Cependant, avec le recul et un petit paquet de kilomètres pieds-nus, plusieurs points de votre article me chiffonnent. Je vais me concentrer sur le plus grave pour moi : le talon.
Lorsque vous dites « Le talon vient toucher très légèrement le sol dans un second temps, ce contact est très subtil et peut devenir facultatif quand on est à l’aise ». Non, le talon DOIT toucher le sol et ce contact n’est JAMAIS facultatif. Oui, le talon pose APRES l’avant du pied, la pose est douce, il n’y a pas de choc, mais le talon atterit bel et bien. Si on s’amuse à essayer de ne pas faire toucher le talon, les os du pied subissent un stress énorme et c’est un appel à la fracture de fatigue (et probablement aussi à de belles contractures dans les mollets).
Les images qui suivent « Pour vous donner une image, c’est comme de courir sur la pointe des pieds » induisent en erreur, le texte également. Car justement, il ne faut PAS atterir sur la pointe des pieds (la pointe, c’est pour les sprinters), mais bien sur le medio pied (« the ball of the foot » en anglais). Vous essayez de le faire comprendre un peu plus bas, mais ce n’est malheureusement pas ce que les images montrent : le pied est beaucoup trop incliné vers le bas et atterit trop en avant (ça se voit bien au vu de l’inclinaison de la jambe sur la seconde photo), pleine pointe (et donc pas medio), le talon ne pose pas, bref, désolé de le dire comme ça mais c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire.
Et je vous le prouve : Le pied touche sur la photo 2. Regardez l’inclinaison du pied. Quel est l’intérêt d’un zéro drop si le pied pose dans cette position ? Aucun. Vous pourriez avoir un talon de 8 cm que ça ne changerait rien, alors que l’intérêt du zéro drop est justement de ne pas être géné par l’épaisseur du talon de la chaussure au moment où le medio pied pose.
Dans la foulée barefoot on ne cherche pas à poser le pied loin devant soi, la foulée est courte, le pied pose à l’aplomb du corps, jambe fléchie (ça aussi c’est un point très important). L’inclinaison maximum du pied serait au pire celle de la troisième photo.
Je ne me pose pas comme un grand technicien (loin de là) ou en donneur de leçon. Mais je vous assure que tous les barefooters posent le pied complet : medio d’abord, puis talon/orteils. Ne pas poser le talon c’est la blessure assurée.
J’espère que vous ne prendrez cette critique de façon négative, encore une fois, cet article fait partie de ceux grace auxquels je me suis intéressé au minimalisme avant de passer au pied-nu. Mais entre le contact « facultatif » du talon et les photos, aïe aïe aïe…
Clément
Cordialement.