En lisant le titre de l’article, vous allez peut-être penser, exaspérés :
« Comment ça ? La cuisson c’est pas bien ?! Il va pas nous dire d’arrêter de cuire nos aliments maintenant ! »
Vous avez raison de penser cela, je compte cependant sur votre curiosité car il se pourrait bien que la suite de l’article vous surprenne beaucoup…
Les personnes qui sont habituées à lire nos articles commencent à comprendre que, sur Mangervivant, nous ne sommes pas très « copain-copain » avec la cuisson systématique des aliments que nous mangeons…
Critiquer la cuisson des aliments est d’autant plus délicat que celle-ci fait aujourd’hui partie de notre quotidien à tous.
On ne se pose même plus la question de savoir si elle est réellement bénéfique (ou non) pour la qualité de nos aliments et surtout pour notre santé. On a tendance à cuire systématiquement tout ce que l’on mange sans y réfléchir.
Prenez par exemple le mot cuisiner : Le préfixe -cui nous montre bien que nous pouvons difficilement envisager de CUIsiner sans cuire nos aliments.
D’ailleurs, tout le monde connaît le réconfort que peut apporter un bon plat chaud (moi y compris) !
Ne vous y trompez pas, il n’est pas question dans cet article de vous dire d’arrêter complètement de cuire votre nourriture mais de vous expliquer (références scientifiques à l’appui) en quoi une cuisson systématique et abusive va :
1) Détruire la qualité nutritionnelle des aliments
2) Rendre votre nourriture nocive pour votre santé et votre vitalité
Je vais aussi vous montrer que toutes les cuissons ne se valent pas et que certaines sont réellement plus mauvaises que d’autres…
C’est donc une toute autre vision de l’alimentation que je vais vous exposer dans cet article, je compte donc sur votre ouverture d’esprit et sur votre bon sens.
Si vous n’êtes pas convaincus, je vous invite tout de même à lire l’ensemble de l’article, je suis certain que vous ne regarderez plus votre nourriture de la même manière.
1. Cuisson = destruction des nutriments
Pour cuire un aliment, on va faire chauffer nos aliments avec de la chaleur, jusqu’ici on est d’accord…
Or le problème de la chaleur c’est qu’elle va avoir un impact considérable sur les nutriments présents dans l’aliment en question.
En effet, cette augmentation de la chaleur produite par la cuisson aura pour conséquence de détruire et de rendre inassimilable une très grande partie des nutriments essentiels au fonctionnement harmonieux du corps et de nos fonctions cognitives.
Je vous propose le court extrait d’un reportage ?
Les chiffres valent mieux qu’un long discours :
Selon le Docteur Jean Seignalet, la cuisson provoque :
à 50°C = destruction d’une partie du capital enzymatique
à 60°C = destruction de la vitamine C (la perte de vitamine C commence à 42°C)
à 100°C = précipitation des sels minéraux qui deviennent non assimilables
à 110°C = destruction de toutes les vitamines
La plupart des chercheurs mentionnent une perte d’au moins 50 % des vitamines du groupe B dans les aliments cuits.
Lorsque la cuisson se prolonge :
- La thiamine (vitamine B1) est détruite à 96 %
- La biotine (vitamine B8) à 72 %
- L’acide folique à 97 %
- L’inositol (vitamine B7) à 95 %
- La vitamine C jusqu’à 80 % (1)
Si vous avez l’habitude de boire du jus d’orange en brique (industriel) pour faire le plein de vitamines C, sachez que cela n’a aucun intérêt nutritionnel puisque le jus est pasteurisé (c’est à dire cuit à haut température).
Une importante partie des vitamines sont donc détruites. C’est aussi le cas du « multi-vitamines » ou plutôt devrais-je dire, du « vitamines-mutilées » puisque des vitamines, il n’y en a presque plus…
Il faudrait privilégier les jus de fruits maison fraîchement pressés (cf. extracteurs de jus)
Viktoras Kulvinskas, chercheur dans le domaine de la nutrition, estime que la destruction globale des nutriments ou (biodisponibilité) après cuisson est approximativement de 85 %. (2)
Autre fait surprenant, l’institut Max Planck pour la recherche alimentaire en Allemagne a réussi à déterminer que les protéines cuites n’ont que 50 % de biodisponibilité comparées aux protéines crues. (3)
Sur ce point, il semblerait même que la spiritualité rejoigne la science…
En effet, dans l’Évangile essénien de la Paix, livre traduit des manuscrits de la Mer Morte, Jésus aurait déclaré :
« En vérité je vous le dis, ne vivez que par le feu de la vie et ne préparez pas vos aliments avec le feu de la mort qui les détruit ainsi que vos corps et âmes »
Ou comment dire poétiquement et dans le langage de l’époque : arrêtez de cuire vos aliments car cela détruit leur potentiel nutritif et les rend nocifs pour votre santé (corps-esprit).
2. La cuisson détruit toutes les enzymes !
Les enzymes des aliments jouent un rôle très important pour notre santé.
Pour citer Gabriel Cousens :
« Sur le plan physique, tous nos processus vitaux sont dépendants du fonctionnement des enzymes. Ce sont les agents physiques de la vie, essentiels à la digestion, à l’élimination de la pollution, tant intérieure qu’environnementale et au maintien de nos systèmes immunitaires, ainsi que de tous nos processus métaboliques et régénérateurs. »
Le Dr. Edward Howell fait valoir que la quantité d’enzymes présentes dans notre organisme serait un bon indicateur de notre force vitale et de notre état de santé général. (4)
Avis partagé par le célèbre Docteur Ann Wigmore qui souligne que la conservation d’un bon niveau d’enzymes serait le secret de la pleine santé. (5)
Il existerait donc selon plusieurs chercheurs et médecins, un lien très intéressant entre le capital enzymatique d’une personne et la longévité et vitalité dont elle pourrait jouir durant sa vie.
Seulement, les enzymes sont très sensibles à la chaleur et ne résistent pas à la cuisson de nos aliments.
Elles sont exclusivement présentes en grande quantité dans les aliments crus et vivants :
- Fruits
- Légumes
- Noix et fruits oléagineux
- Graines germées
- Produits lacto-fermentés, etc.
Le Dr. Howell a démontré que les enzymes présentes dans les aliments commencent à être détruites avec une chaleur sèche qui excéderait les 65°C. (6)
Un aliment cuit « normalement » va donc perdre la totalité de ses enzymes, peu importe son degré de cuisson …
Il faut aussi savoir que les enzymes détruites par la cuisson sont celles qui prédigèrent la nourriture dans la partie supérieure de l’estomac, durant les trente à soixante premières minutes du cycle de digestion.
Que se passe-t-il lorsque votre corps digère un aliment qui ne possède plus d’enzymes ?
C’est très simple : le corps va devoir mettre à disposition ses propres enzymes « endogènes » (venant du corps lui-même) pour permettre à la nourriture d’être digérée et assimilée. Cela va avoir pour conséquence d’appauvrir continuellement notre capital enzymatique.
Ce phénomène d’appauvrissement est d’autant plus marqué chez les personnes qui consomment fréquemment des produits cuits, transformés, dénaturés, raffinés :
- Junk food (malbouffe)
- Plats préparés
- Nourriture raffinée
- Aliments trop cuits
- Aliments frits, etc.
Ce sont des produits à « calories vides », « méga-cuits » et transformés, c’est à dire complètement dépourvus de micronutriments et d’enzymes.
Ce genre d’alimentation va donc littéralement vous manger de l’intérieur et pomper progressivement votre capital santé (vos enzymes).
Le Dr. Howell souligne qu’à l’inverse, les aliments vivants riches en micronutriments et en enzymes permettent d’enrichir notre capital d’enzymatique par un apport d’enzymes exogènes (provenant des aliments).
Regarder cet extrait (moins de 2 minutes) d’un documentaire de la chaîne « Planète », il confirme mot pour mot ce que je viens de vous expliquer :
Pour les personnes intéressées, j’ai fait une liste des aliments vivants les plus riches en enzymes et en micronutriments. Vous découvrirez aussi la liste des aliments « enzymovores » à éviter le plus possible. Pour en savoir plus cliquez ICI.
Un fois que l’on a pris conscience de tout cela, on pourrait presque considérer la cuisson systématique de nos aliments comme une sorte de gaspillage à grande échelle, non ?
Malheureusement, les méfaits de la cuisson ne s’arrêtent pas là et elle serait même dangereuse pour notre santé…
3. Votre système immunitaire n’aime pas les aliments cuits
Les expériences du Docteur Kouchakoff sont très intéressantes. Il a découvert que la consommation de produits cuits entraînait ce que l’on appelle une « leucocytose digestive » dans le jargon médical. Il s’agit d’une augmentation des globules blancs présents dans le sang lors de la phase de digestion d’un repas.
Avant les recherches de Kouchakoff, cette leucocytose était déjà connue mais elle était considérée comme un phénomène normal du corps humain.
Jusqu’au jour où ce dernier découvrit qu’une alimentation « crudivore » ou encore « vivante » (composée d’aliments crus, comme les fruits et les légumes non cuits) ne produisait pas de leucocytose digestive… (7)
Cela nous démontre que l’altération des aliments par la cuisson provoque un stress pour notre organisme au moment de la digestion.
Autrement dit : lorsque je mange un aliment cuit, mon corps réagit de manière défensive en produisant une armée de globules blancs (Le niveau et la force de cette leucocytose vont varier en fonction du temps et du type de cuisson).
Cela pourrait s’expliquer par le fait que la cuisson génère des composés toxiques contre lesquels le corps doit se défendre (on en parlera un peu plus bas).
L’expérience des chats du docteur Francis Pottenger :
Vous aimez les chats ? Car ces derniers ont été les sujets d’une expérience surprenante qui apporte de l’eau à notre moulin :
Cette étude déroutante a permis de mettre en lumière les effets de la cuisson et de la pasteurisation des aliments sur la santé :
« Cette expérience porta sur 900 chats et dura 10 ans soit 4 générations. La moitié de ces chats fut alimentée avec un régime de viande et de lait crus, l’autre moité avec un régime de viande cuite et de lait pasteurisé.
Les chats dont la nourriture était cuite développèrent des maladies de dégénérescence similaires à celles dont souffre notre société.
Chaque génération fut le témoin d’un accroissement des maladies osseuses congénitales et autres déformations, à un point tel que la troisième génération de chats ne mangeant que de la nourriture cuite était stérile et relativement malformée congénitalement.
Les conclusions de cette recherche firent valoir que le lait pasteurisé et la viande cuite sont dépourvus de certaines qualités susceptibles à la chaleur et que les enzymes biologiquement actives sont les seuls facteurs, à notre connaissance, qui puissent être intégralement détruits par la pasteurisation… »
- Extrait du livre « Alimentation science et spiritualité – comment se nourrir au 21ème siècle » de Gabriel Cousens
La cuisson augmente la quantité des pesticides :
Le Docteur William Newsome, du Département canadien de recherche sur les aliments et sur la santé, a relevé un fait inquiétant :
Les tomates traitées aux fongicides contenaient en elles, après cuisson, de 10 à 90 fois plus d’ETU, un composé mutagène et cancérigène, que les mêmes tomates crues.
En effet, les fongicides EBDC se décomposent sous l’action de la chaleur pour former ces ETU.
Selon ces calculs, la quantité ETU présente dans les légumes traités chimiquement est 50 fois plus élevée après la cuisson (8).
Il me semble important de vous parler de ces recherches car nous consommons aujourd’hui (malheureusement) énormément de produits qui sont passés par un processus de traitement chimique…
Ce problème ne se posait pas il y a 60 ans, lorsque nous n’utilisions pas encore ce genre de produits pour faire pousser nos légumes, nos fruits et nos céréales. Cela risque de devenir un réel problème dans les temps à venir…
4. La réaction de Maillard ou comment rendre sa nourriture cancérigène
La réaction de Maillard est une réaction chimique découverte par le chimiste français Louis-Camille Maillard.
Il découvrit que lorsque les acides aminés (les petites briques qui composent les protéines) entraient en contact avec des sucres à température très forte, ces derniers se mettaient à brunir et à générer des composés chimiques particuliers.
Cette réaction de Maillard porte aussi le nom de glycation ou glycosylation non enzymatique des protéines. On peut la simplifier de cette façon :
Sucres simples + acides aminés + eau + chaleur = réaction de Maillard
Cette réaction n’a rien de théorique et nous en faisons l’expérience tous les jours !
– Lorsque nous achetons du pain frais qui sent super bon
– Lorsque nous faisons cuire nos steaks au barbecue
– Lorsque que nous plongeons des frites dans de l’huile
– Lorsque nous faisons rissoler nos petits cubes de pommes de terre, etc.
En effet c’est cette réaction qui est responsable du « brunissement » de nos aliments et de la libération de molécules odorantes dangereusement exquises (l’odeur d’un bon steak grillé ou d’une bonne baguette de pain fraîche).
« Où est le problème ? »
Cette amélioration de l’odeur et de la texture des aliments par la cuisson n’est pas sans risque pour notre santé. Il ne s’agit pas d’une gentille réaction chimique sans conséquence (sinon je serais le premier à me gaver de frites ou de pain).
La réaction de Maillard va entraîner la production de substances inexistantes à l’état naturel et pour lesquelles notre intestin et nos cellules ne disposent pas des enzymes nécessaires à leur digestion, absorption et utilisation.
L’acrylamide fait partie de ces sous-produits de la réaction de Maillard.
Il est aujourd’hui reconnu que l’acrylamide possède un pouvoir cancérigène et toxique pour les cellules de la reproduction et du système nerveux.
Selon L’OMS, c’est une substance « présentant un risque pour la santé humaine »…
L’acrylamide est présente dans tout les produits grillés ou cuits à plus de 120°C :
– Chips
– Frites
– Beignets (tous les aliments frits en général)
– Pommes de terre sautées
– Biscuits apéritifs
– Céréales matin
– Viandes grillées
« Si cuire notre nourriture était toxique, nous ne serions pas là pour en parler… C’est bien connu, nos ancêtres faisaient cuire leurs aliments avec du feu ! »
La cuisson à température très élevée , directement sur le feu ou grillée, serait une habitude récente.
Laurent Chevallier, médecin, consultant en nutrition et auteur de Je maigris sain, je mange bien (Fayard, 2011) nous donne une explication pleine de bon sens :
« De la préhistoire, où les viandes se cuisaient sur des pierres à côté du feu, au Moyen Âge où les aliments étaient le plus souvent bouillis à l’eau avant d’être chauffés devant les flammes, jamais dessus, ou encore à l’utilisation du four au feu de bois jusqu’à la moitié du XXe siècle, nous avons toujours cuit la plupart de nos aliments à des températures n’excédant pas 120 °C. »
Après avoir lu ces quelques lignes, le constat semble alarmant…
Vous vous demandez peut-être pourquoi vous n’êtes pas tombé sur cette information plus tôt. Vous commencez sûrement à vous poser tout un tas de questions : qu’est ce que je dois en penser, comment je dois me positionner par rapport à cela ? Est-ce vrai ? Ses sources sont-elles fiables ? Faut-il le croire sur parole ?
Et pour les personnes convaincues, vous vous demandez sûrement ce que vous pourriez faire concrètement au quotidien pour améliorer votre alimentation ?
Vos doutes et vos questions sont légitimes, d’autant plus que je viens de partager avec vous des informations qui sont probablement en contradiction totale avec vos habitudes de tous les jours…
Je vais néanmoins tacher de répondre à certaines questions pour apporter quelques éclaircissements et vous permettre de faire le premier pas vers la reconquête de votre santé…
« Est-ce que je dois arrêter de manger cuit ? »
Comme je l’ai expliqué en introduction : le but de n’est pas de supprimer la cuisson de votre quotidien et vous n’allez pas mourir parce que vous allez vous faire un gratin de légumes !
Vous devez prendre conscience que les aliments crus et vivants comme les fruits, les légumes, les graines et noix peuvent et DOIVENT faire partie de votre alimentation quotidienne.
Ces aliments ont préservé l’ensemble de leurs qualités nutritionnelles (nutriments, enzymes, énergie électromagnétique…). Ils nourrissent réellement votre corps et sont chargés d’un tas d’éléments qui aideront votre organisme à se renforcer et vous feront le plus grand bien :
- Amélioration du système immunitaire
- Meilleur fonctionnement du système d’élimination des déchets du corps
- Meilleur nutrition des cellules
- Plus grande énergie et vitalité au quotidien (moins de coups de barre)
Ces aliments ne sont pas des aliments « en plus » à ajouter à votre alimentation quotidienne, puis « si j’oublie d’en manger tant pis… »
Au contraire, ces aliments doivent être intégrés et occuper un maximum de place pour devenir l’un des piliers de votre alimentation quotidienne.
Si vous aviez l’habitude de manger 90 % d’alimentation « normale » cuite et 10 % d’aliments vivants, essayez progressivement de faire basculer la balance de l’autre coté en y allant à votre rythme :
Tout d’abord : 70 % cuits – 30 % vivants. Ensuite : 60 % – 40 %. L’idéal serait d’arriver à un rapport de 50-50 pour commencer à observer une véritable amélioration de votre état de santé et de votre vitalité.
« Est-ce que manger des aliments cuits avec des aliments crus va gâcher les effets bénéfiques de l’alimentation vivante ? »
Non, pas du tout, ce serait même un très bon moyen pour commencer à profiter d’une alimentation riche en nutriments et vivante, tout en continuant de consommer une alimentation cuite au quotidien.
En effet le Docteur Kouchakoff découvrit quelque chose d’intéressant à ce sujet :
Il se rendit compte qu’un repas composé à moitié d’aliments crus et à moitié d’aliments cuits du même type n’induisait pas de leucocytose digestive (augmentation des globules blancs).
En vue de ce dont nous allons parler plus haut, on peut expliquer ces résultats par le fait que le potentiel enzymatique et nutritif des aliments crus vient littéralement revitaliser les aliments cuits en éléments essentiels à leurs digestion et à leur assimilation par le corps.
En pratique, cela n’est pas compliqué : agrémentez vos plats d’une salade, de crudités ou encore de graines germées qui sont de véritables bombes enzymatiques et font partie des aliments les plus riches en nutriments de la planète (allez jeter un coup d’œil ICI si vous voulez en savoir plus sur les graines germées).
Cette habitude est un bon moyen de rendre progressivement vos repas de plus en plus vivants et lorsque que vous vous sentirez prêt, vous pourrez même de temps en temps essayer de faire des repas 100 % crus et vivants pour expérimenter et sentir les bienfaits sur votre santé.
« Existe-il une cuisson meilleure qu’une autre ? »
La meilleure des cuissons qui soit est la cuisson à la vapeur. C’est une cuisson douce à 95°C. Elle permet une bonne conservation des nutriments et préserve totalement l’aliment des méfaits de la réaction de Maillard.
- Vitaliseur de Marion Kaplan
Les casseroles pour cuire à la vapeur se trouvent très facilement dans le commerce et les prix sont généralement très accessibles.
Les autres cuissons que je vous conseille sont :
– La cuisson à l’étouffée
– Le four à basse température (100-120°C)
– A l’eau (perte importante de nutriments pour les légumes, mais pas de réaction de Maillard)
« Quels sont les modes de cuisson et les aliments cuits à éviter ? »
Les cuissons qui génèrent le plus de composés toxiques et qui détruisent le plus de nutriments sont :
– La cuisson à l’huile et les aliments frits à haute température
– Les grillades et barbecue
– Le micro-ondes
Je vous conseille aussi d’éviter le plus possible les aliments issus de l’industrie agroalimentaire qui sont passés par un processus de raffinage.
Ce sont des aliments « morts », cuits, recuits et surcuits qui ont perdu la totalité (ou presque) de leur vitalité et de leur potentiel nutritif.
J’espère que vous avez apprécié cet article. Si vous voulez en parler, en débattre ou simplement poser des questions, je vous donne rendrez-vous sur la publication de cet article sur notre page Facebook.
N’oubliez pas de partager l’article autour de vous pour conscientiser un maximum de personnes ! On compte sur vous. 😉
Valentin PECK.
Rédacteur pour Manger Vivant, passionné par l’alimentation vivante, la santé et le bien être !
Références :
Ouvrages :
– Alimentation science et spiritualité, comment se nourrir au 21ème sciècle – Gabriel Cousens
– L’Évangile Essénien de la paix – Edmond Bordeaux Szekely
Etudes :
(1) Kulvinskas, Viktoras, Survival into the 21st Century. Woodstock Valley, CT., Fairfield, Iowa : 21st Century Publication, 1975.
(2) Idem
(3) Airola, Paavo, Are You Confused ? Phoenix, Az. : Health Plus, Publishers, 1974.
(4) Howell, Edward, Food Enzymes for Health and logevity. Woodstock Valley, CT : Omangod Press, 1946.
(5) Wigmore, Ann, The Hippocrates Diet. Wayne, NJ : Avery Publishing Group Inc., 1984.
(6) Howell, Edward, Food Enzymes for Health and logevity. Woodstock Valley, CT : Omangod Press, 1946.
(7) Kouchakoff, Paul, « The influence of Cooking Food on the Blood Formula of Man », Procedings : First International Congress of Micro Biology, Paris : 1930.
(8) Howell, Edward, Food Enzymes for Health and logevity. Woodstock Valley, CT : Omangod Press, 1946.
Réaliser des jus de légumes (et de fruits mais avec un plus grand ratio de légumes) permet de consommer de grandes quantités de nutriments qui sont directement assimilables dans le sang sans effort digestif. En effet un extracteur de jus va séparer le jus des fibres, le jus obtenu va être très riche en nutriments vivants. Un exemple : un kg de carottes donnera environ 500ml de jus de carottes très riche en bêta carotènes, vitamine A, vit. K, vit. C, potassium, manganèse, etc… Or il serait difficile de manger un kg de carottes crues par jour ! De manière générale les jus sont ultra nutritifs et énergisants. Après quelques jours seulement on sent déjà les bienfaits qu’ils apportent.
Marie de Manger Vivant.
Que pensez vous des légumes ou crudités fermentés que l’on trouve en bocal dans les magasins BIOS ?
Et du soja ? Lacto fermenté ou non
Aussi avec si peu de viande ne risque t’on pas de manquer de protéines et voir sa masse musculaire fondre?
Sachant que je suis déjà maigre voire osseuse :46 kg pour 1m65
Merci pour votre site et futures réponses
Les crudités lacto-fermentées sont très intéressantes en terme de santé et de nutrition.
Concernant le soja, il est préférable de le consommer sous forme lacto-fermentée. Par ailleurs la fermentation du soja neutralise les toxines présentes dans la graine de soja. Le soja est bon pour la santé à condition de le consommer avec modération de préférence sous forme fermenté, accompagné de beaucoup de légumes crus et cuits à la vapeur douce pour équilibrer le PH.
Le fait d’être végétarien ou pas est compatible avec l’alimentation vivante et ancestrale ainsi qu’une bonne santé.
Si tu es déjà végétarienne, reste-le, mais ne fait pas l’erreur de remplacer la viande par le soja et les féculents mais il est important de le faire correctement.
Si tu décides de continuer à manger de la viande, mange de la viande de qualité. Achète dans l’idéal à un producteur local, demande à ton boucher plus d’informations sur la provenance mais ne mange plus de viandes « bas de gamme » bourrés d’antibiotiques par exemple.
Il existe des protéines végétales de qualité et c’est important de les varier.
Si tu ne prends pas de poids facilement, sache que l’alimentation classique industrielle & raffinée va encourager le métabolisme de certaines personnes à ne pas prendre de poids aisément, ceci pour plusieurs facteurs :
– Ce type d’alimentation encrasse l’organisme au niveau de la paroi intestinale, ce qui provoque une mauvaise assimilation des nutriments. L’alimentation vivante & ancestrale est riche en nutriments assimilables par l’organisme et détoxine l’organisme notamment en nettoyant cette paroi intestinale, ce qui permet une bien meilleure assimilation nutritionnelle, nécessaire pour que notre corps retrouve son poids de forme idéal.
Cela ve permettre au foie et au reins de mieux fonctionner & le foie va mieux gérer le métabolisme d’assimilation lui aussi.
L’alimentation Vivante et Ancestrale est riche en bonnes fibres, ce qui va nettoyer les intestins pour mieux assimiler.
Cette alimentation va apporter des bons enzymes pour améliorer votre digestion et permettre un regain de vitalité naturelle au quotidien.
La pratique sportive combinée à cette alimentation va construire des muscles et favoriser la prise de poids en parallèle à l’alimentation.
Marie de Manger Vivant 🙂
En effet je mange peu de viande mais essentiellement des poissons gras et oeufs.
Quand je remplace ces protéines animales par des légumineuses je les associes à des céréales pour avoir les 8 acides aminés indispensables.
Je peux supprimer les pâtes , j’aime beaucoup le sarrasin , le quinoa , l’épeautre, la polenta et le millet mais difficile de j’avoue avoir du mal à supprimer totalement le pain ( certes complet ou de seigle , jamais blanc ).
Je fais souvent des pains maisons sans gluten .
Alors quelles céréales me conseillez – vous pour compléter les légumineuses ?
Merci pour votre réponse rapide.
Les légumineuses se digèrent mieux et s’assimilent mieux des deux manières suivantes :
– soit tu les cuits et il sera préférable de les faire tremper qq. heures au préalable (surtout pour les pois chiches et lentilles vertes par exemple)
– soit tu les fais germer et la germination de la graine en augmente le capital nutritionnel
Les deux sont intéressantes, et c’est aussi bien de varier. En revanche, les légumineuses s’associent mieux avec une abondance de légumes sous toutes leurs formes plutôt qu’avec des céréales sans gluten. Je t’invite à découvrir notre dernier article où nous parlons des associations alimentaires idéales dans le cadre d’une alimentation saine :
https://www.mangervivant.fr/journee-type-de-recettes-alimentation-vivante-ancestrales/
Pour avoir le plaisir de manger des pâtes, il existe de délicieuses pâtes de sarrasin ou encore de farine de lentilles corail, ces options sont très saines.
Le sarrasin & le quinoa sont top mais l’épeautre contient bcp de gluten, il sera préférable de choisir le petit-épeautre pour de temps en temps.
Il existe aujourd’hui de délicieux pains au levain 100% sans gluten ou encore le Pain De Fleurs qui est une excellente alternative saine au pain. Bravo pour les pains maisons sans gluten !
Les meilleurs féculents sans gluten seront les suivants (mais pas pour compléter les légumineuses 🙂 , voici une petit liste :
– Patate douce
– Riz sauvage, complet ou semi-complet
– Quinoa
– Pâtes et produits au sarrasin
– Farine de châtaignes
– Farine de coco
– Manioc
– Millet
– Fonio
– etc…
Belle journée à toi,
Marie de Manger Vivant.
Marie de Manger Vivant 🙂
Merci beaucoup pour cet article. Je l’ai cherché avec le moteur de recherche pour cette raison précise : je ne vois pas comment trouver dans mon alimentation végétalienne et crue la dose de protéines recommandée partout. Vous me redonnez le moral puisque vous dites que la cuisson détruirait 50% de la biodisponibilité des protéines. Cela signifie que je ne vais pas dépérir si j’atteins la moitié de la dose. C’est super.
J’ai aussi été impressionnée par l’étude sur les 900 chats. C’est effrayant !!!
Voici un article qui t’inspirera bcp sur les protéines : https://www.mangervivant.fr/larnaque-des-proteines/
Belle semaine,
Marie de Manger Vivant 🙂
merci pour tout vos bons conseils que je dévore
Merci de votre réponse
Merci pour votre intérêt pour nos articles dédiés aux bienfaits de l’alimentation vivante et ancestrale ! 😉
La question est intéressante mais sans savoir votre alimentation dans sa globalité il sera impossible de vous donner un avis pertinent. Je vous invite à regarder du côté des combinaisons alimentaires mais aussi du côté du transit qui doit pour que le corps puisse bien éliminer être régulier au minimum une fois par jour. Prenez bien soin de vous.
Encore merci pour vos articles.
Si la cuisson détruit les nutriments, est-ce que le sarrasin, le riz, et autres céréales perdent toutes leurs propriétés une fois cuits ? Existe-t-il un moyen de les préserver ?
La patate douce et autres tubercules peuvent-ils êtres consommés crus ?
J’ai expérimenté récemment de fabriquer des falafels à partir de poids chiches ou de lentilles germées, en les faisant déshydrater. Mais je me demande maintenant à quel point mes falafels sont riches en nutriments après 30 hrs de déshydratation et 2 jours dans mon frigo. Avez vous des études ou des documents qui relatent la conservation des nutriments, particulièrement enzymes et vitamines après un processus de déshydratation, et au cours de la conservation qui va suivre.
Si oui je vous serais reconnaissante de les partager avec moi.
Cordialement,
Hélène